Nimzowitsch naît à Riga en 1886 et vit une jeunesse protégée. Initié par son père à l’âge de huit ans, il admire l’immortelle. A son arrivée à Nuremberg, Tarrasch le vexe en critiquant dogmatiquement ses coups et devient son ennemi juré !

Aaron Nimzowitsch fut l’un des théoriciens et acteurs majeurs de l’école hypermoderne, aux côtés de Richard Réti et Gyula Breyer. Il défendait l’idée que le centre ne devait pas forcément être occupé par les pions, mais contrôlé à distance par les pièces, marquant une rupture avec les conceptions classiques de Steinitz ou Tarrasch.

Emanuel Lasker, champion du monde d'échecs pendant 27 ans (de 1894 à 1921), possédait un style de jeu universel et psychologique. Plutôt que de s'en tenir aux principes rigides de l'école positionnelle de Steinitz, Lasker adoptait une approche flexible et pragmatique, considérablement en avance sur son époque.

« L’agression » est un plan osé qui peut déstabiliser complètement l’adversaire. Ce plan vise à attaquer le point fort adverse ou bien la couleur la mieux contrôlée par l’adversaire. Le but poursuivi est de miner puis de détruire le piédestal de l’adversaire de façon à lui faire perdre confiance et à diminuer sa « force brute ». Evidemment ce plan est pour le moins difficile à mettre en œuvre et comporte certains risques.

Le « débordement » est l’un des plans échiquéens les plus fréquents. Il consiste à attaquer vigoureusement les points faibles adverse (ou la couleur faible adverse) pour diminuer l’action des pièces ennemie en les rendant presque exclusivement défensives.

Le jeu positionnel est un élément fondamental des échecs. Il participe à la réalisation du plan à court ou à moyen terme. En résumé :

Quand votre niveau combinatoire est supérieur à celui de l’adversaire (passionné plutôt par les finales), il est largement préférable de maintenir l’insécurité sur le jeu en conservant les pièces.

Avantage : Ce sacrifice est agressif, laisse peu de choix au défenseur et peut permettre de démolir un rempart adverse. De plus, on peut choisir le lieu et le bon moment.

Un plan revêt deux formes. Il peut être constitué d’une séquence de coups à jouer ou peut contenir une séquence d’actions à réaliser. Dans les deux cas de figure, dans un ordre précis en vue du résultat final concret, tels l’infiltration d’une case forte, l’exploitation de points faibles adverses et le gain d’un pion.

Chaque camp est possesseur au début de la partie d’une moitié de l’échiquier. Quand cela est possible, certains champions sécurisent leur « zone » avec application, en surveillant toute intrusion adverse sur les cases importantes.

Avantage : Ce sacrifice est agressif, laisse peu de choix au défenseur et peut permettre de démolir un rempart adverse. De plus, on peut choisir le lieu et le bon moment.